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L'Acupuncture: Médecine parallèle efficace? Accueil
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L'acupuncture
 

Théorie de l'acupuncture


Selon la tradition chinoise, le corps physique le Yang est animé par le ying qui est l'énergie vitale. La santé et le bien-être résultent d'un harmonieux équilibre entre ces deux entités. Le trouble affecte principalement le yang.
Dans le corps vivant, l'énergie doit circuler librement dans un réseau de méridiens et insuffle la vitalité à tous les organes du corps. Tout blocage va provoquer un déficit ici ou là, causant un déséquilibre qui déterminera un état pathologique.
Le praticien va déterminer le point de blocage du réseau et la raison de ce blocage.
La complexité vient de ce qu'il existe des méridiens principaux et des méridiens plus spécifiques qui jouent pour ajuster le bon équilibre qui détermine la santé.
Les points sont des zones déterminantes qui sont tout au long du réseau de méridiens. Ils n'ont pas de spécificité pour jouer sur le sommeil, les dents, la gorge; ils ne font que réguler le flux des énergies.

Le praticien habile sait trouver les points essentiels qui sont près des extrémités. Le méridien correspondant commence au point de l'extrémité du doigt par exemple, et va vers le centre du corps en de nombreuses ramifications. Quand la précision est bonne, l'implantation de l'aiguille n'est pas douloureuse alors qu'elle le serait quelques millimètres à côté.
Le modèle traditionnel compte 360 points mais dans certains modèles il y en a plus de 2000.
Mais on a compris que tout ce système de la théorie chinoise n'est pas claire pour le savoir occidental. Les méridiens transportent à la fois l'énergie et l'information entre les différents organes. En fait, comme les vaisseaux sanguins et les nerfs.

Histoire-
L'acupuncture (lat.
acus, aiguille et punctura, piqûre ) est l'introduction méthodique dans un but thérapeutique d'une ou plusieurs aiguilles dans diverses régions du corps. Cette opération inconnue dans les plus anciennes pratiques médicales grecques latines ou arabes, est pratiquée de temps immémorial par les Chinois. Ceux-ci la transmirent aux Japonais, et chez ces peuples, elle constitue une des principales ressources contre des cas très divers appartenant surtout aux affections nerveuses et rhumatismales.
Ten-Rbyne, chirurgien hollandais, fit connaître cette méthode dans un mémoire qui parut à Londres, en 1683; et, en 1712, Kæmpfer compléta les renseignements dans une note qu'il publia sur le même sujet.

On fit d'abord, pour juger de l'efficacité de ce procédé, quelques essais qui n'amenèrent aucun résultat. Ce n'est guère que dans les années 1824, 25 et 26 que d'habiles expérimentateurs surent tirer quelques fruits de cette importation étrangère; mais c'est surtout au docteur J.Cloquet, que l'acupuncture a dû l'espèce de vogue dont elle a joui quelque temps en France
acupuncturePour pratiquer cette opération on se sert à peu près indifféremment de toute espèce d'aiguilles, pourvu qu'elles soient très fines très polies et très acérées. Lorsqu'elles sont en acier, elles doivent être recuites, pour éviter qu'elles se brisent à l'intérieur des parties. Dans tous les cas, il est bon d'adapter à leur extrémité mousse une tête en métal ou en cire d'Espagne, afin de prévenir leur introduction complète dans les tissus des organes. Ainsi préparées, on les fait pénétrer à travers la peau tendue, soit en les poussant directement, soit en les tournant entre les doigts, soit en les frappant avec un petit maillet. Généralement, c'est le siège de la douleur qui détermine les points où l'on doit implanter les aiguilles.

La durée de leur application est très variable: parfois quelques minutes suffisent; dans certains cas on ne le retire qu'au bout de 24, et même 36 heures; le plus souvent  on ne les laisse en place que pendant 1 heure1/2 à 2 heures.
L'acupuncture peut être avantageuse dans les affections qui consistent principalement en des troubles de la sensibilité et de la motilité, mais elle a été si souvent impuissante qu'elle est à peu près complètement abandonnée.
On ne s'est point contenté des effets obtenus par l'acupuncture simple; on a encore essayé de la combiner avec ceux que produit l'électricité, et cette opération reçut le nom d'électro-puncture. Le docteur Sarlandière, auteur de ce procédé se proposait de diriger une décharge électrique sur les parties internes qu'il paraissait utiles de stimuler. Pour cela, des aiguilles d'or ou d'argent sont implantées dans les tissus comme pour l'acupuncture simple; puis on décharge sur chacune d'elles à plusieurs reprises, la bouteille de Leyde, ou on leur communique l'électricité de toute autre manière. Le professeur Velpeau parait avoir employé l'électro-puncture avec quelques succès dans certains cas d'anévrismes externes pour déterminer la coagulation du sang dans la poche anévrismale.- Source B.Dupiney de Vorepierre - 1879