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Chaque semaine, les médias, télévision, radio, journaux, nous annoncent une nouvelle avancée de la science médicale.
Cela répond à une inquiétude de plus en plus grande des populations qui entendent d'un autre côté que telle ou telle pratique alimentaire recommandée par les autorités médicales se révélait brusquement nocive pour la santé.
Ainsi à l'occasion du désastre nucléaire japonais (en fait mondial), partant de la contamination radioactive, on revisite l'état de contamination chimique des aliments que nous ingérons chaque jour et des transformations que subissent les fruits et légumes, les viandes , toutes les productions agricoles et les produits de la pêche et de la pisciculture.
Il faut savoir que le produit que nous avons dans notre assiette est rarement naturel. Il a subi bon nombre de traitements chimiques, d'ajouts de toutes sortes et de manipulations industrielles.
Le produit le plus simple comme la farine vient d'un blé qui a poussé sur une terre contaminée. Il a été traité pour le protéger des insectes prédateurs et des maladies. La farine a été entreposée dans des silos sous la protection là aussi, de substances tomatessaineschimiques et de traitements pour assurer sa conservation. Avant d'arriver chez nous sous forme de pâtes alimentaires de pain et de gâteaux, plusieurs dizaines d'additifs d'origine industrielle ont été ajoutés aux différents stades de la préparation.
On nous rassure en nous assurant que les améliorations ont été apportées dans la quantité et la nature des additifs indispensables pour une production massive et une bonne commercialisation.
Certes, la règlementation a beaucoup évolué par rapport à ce qu'elle était il y a seulement dix ans.
Il faut cependant savoir que la plus grande partie de ce que nous consommons en France de produits agricoles, légumes, fruits, viandes, arrivent de pays où la règlementation est plus laxiste et mal appliquée. Les services du contrôle sanitaire ne sont pas à la hauteur de la fraude dans une Europe sans harmonisation de la règlementation.
Le résultat de tout cela, c'est plus de maladies, plus de cancers, une atteinte à la fécondité, et au développement des foetus .
On en arrive à se méfier à juste titre de la salade, de la tomate, de la pomme, des œufs, du lait, du riz de la charcuterie...
Il ne suffit plus de laver les fruits ni même de les peler puisque la contamination chimique est au cœur même de la pomme ou de la poire que nous mangeons. Les emballages, sont plus pratiques mais la matière dont ils sont faits sont nocives et contaminent le produit qu'ils sont sensés protéger.
Quand on nous recommande de manger 5 fruits et légumes chaque jour, on nous soumet véritablement à un cure de produits issus de l'industrie chimique dont les effets conjugués sont mal évalués, cachés et imprévisibles.
Chaque fois, à l'occasion d'un désastres sanitaire révélé, nous apprenons que les décideurs avaient été informés et que c'est en toute connaissance de cause qu'ils étaient passés outre aux recommandations des responsables de la question sanitaire.
Face à cette menace sur notre santé, que pouvons nous faire?
- C'est se dire que les choix économiques et sanitaires sont sous la pressions des lobbies et que les décideurs industriels et politiques n'évaluent pas les conséquence de cette situation ; ils sont souvent soucieux de leur profits et privilégient la richesse au détriment de la santé des populations.
- C'est consommer moins et avec plus de diversité.
-C'est encourager une agriculture bio en jouant le jeu de la proximité : 100 km au lieu de 2000 km
- C'est accepter de payer un peu plus cher une alimentation plus naturelle et plus saine en attendant que cette agriculture  nouvelle s'impose.
-C'est comprendre que la belle apparence d'une tomate, d'une salade ou d'une pomme est le résultat d'une manipulation artificielle. Le plus beau n'est pas le plus savoureux ni le plus sain.
Sans vouloir se rassurer tout à fait, il faut se dire que nous n'en sommes pas encore aux doses de substances nocives qui mettraient immédiatement notre santé en grand danger. Mais ce slogan "mangers 5 fruits et légumes chaque jour" n'est tenable que si nous nous intéressons un peu plus à l'agriculture bio et que nous cherchons dans notre environnement proche des agriculteurs de notre région dont nous voyons les installations. Choisissons le circuit court, et même si pour le moment nous devons accepter de payez un peu plus cher, nous sommes assurés que cette pratique se généralisera pour une alimentation plus saine dont les prix baisseront
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