Gardons la Terre telle qu'elle est encore et apprenons à mieux l'aimer

Google
Menu

Le Protocole de kyoto

Finalement, on est arrivé à trouver un accord fragile pour mettre en oeuvre une désescalade de la pollution.
En 2011, 191 États ont signé et ratifié le protocole de Kyoto de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Ce ne sera pas suffisant pour renverser le processus bien en route de la dégradation des conditions climatiques que nous avons faites à la Terre.
Cela signifie que 12 000 sites industriels sont catalogués et devront plafonner sous peine d'amende, leurs émissions de Gaz à effet de serre.
Il y a en France 1400 de ces sites. Les 12 000 sites concernés pour la seule Union Européenne représentent quand même la moitié au moins des émissions de ces gaz nocifs.
Ce qui affaiblit la portée de l'accord, c'est l'absence de la signature des Etats-Unis qui sont pour 25% de la pollution mondiale.
La Russie s'est mise autour de la table.
La Chine et le Brésil au moins menacent de se retirer si les Etats-Unis persistent à ne pas prendre part à l'engagement.
Selon les données maintenant bien établies, voici un tableau des émissions de gaz nocifs pour différents responsables de la pollution à effet sur le climat
Pays      Tonnes de CO2 par an (2017)par habitant
Etats-Unis   : 15,74 tonnes
Chine    : 7,72
France    : 5,20 tonnes
Du fait de cette disparité, et de la nécessité d'accorder un répit aux pays qui sont en grand retard de développement, on n'engagera que les pays industrialisés dans la cure environnementale. br> Il faudra trouver d'autres sources d'énergie moins polluantes avant que ces pays émergeant n'arrivent au niveau actuel des Etats-Unis.
On pense particulièrement à la Chine et à l'Inde.
L'Europe en tout cas est bien engagée dans ce processus d'assainissement de l'environnement atmosphérique bien que son impact soit bien plus modeste que celui des Etats-Unis.
Elle en souffrira par une croissance plus modérée dont les Etats-Unis tireront avantage.
Cependant, pour contraindre les Etats-Unis à la négociation, cet engagement-là est indispensable. Il aura un effet pédagogique aussi sur l'ensemble des citoyens de la planète qui pourront contraindre les gouvernements à ne pas céder à la volonté des industries polluantes d'ignorer toute restriction de leurs émissions qu'ils considèrent comme contraires à leurs intérêts.
Certains états américains ont déjà adopté le principe et l'appliquent de leur propre chef.
Le débat qui a lieu entre Européens, est de savoir si le nucléaire qui ne produit pas de CO2 peut être promu comme source d'énergie électrique à développer.
Le nucléaire a très mauvais presse surtout depuis la catastrophe de Tchernobyl, mais dans l'état actuel des choses, cette filière est la plus contrôlée et n'a provoqué aucun accident majeur.
Il n'en est pas de même pour la combustion du pétrole qui sous toutes ses formes, et partout, chaque jour, a des effets sur l'environnement et sur la santé des populations.
La diversification des sources énergétiques est difficile alors que l'économie de consommation et la modernisation des équipements peuvent être immédiatement mises en place ou accélérées.
La multiplication des automobiles dans les zones urbaines doit cesser.
Les camions qui circulent nuit et jour sur les routes européennes posent vraiment la question du train et de la voie maritime et fluviale pour les transports des marchandises sur le continent.
Les municipalités en France sont de plus en plus engagées dans la limitation de la circulation automobile dans les centres ville et encouragent les déplacement à bicyclette ; mais cela ne peut pas suffire à nous désengager de l'escalade de dégradation de notre atmosphère.
Mars 2007- Les Européens très engagés dans la réduction des gaz à effet de serre, se sont entendus pour une réduction de 27 à 20% par rapport au niveau de 1990. Ils estiment que cet accord est historique et que cette ambition est réaliste et réalisable. Contrairement à l'Allemagne, la France a plaidé pour le choix du nucléaire qui ne produit pas de gaz carbonique étant donné que c'était là le sujet principal des décisions à prendre. Il a été reconnu que le nucléaire contribuait à cette réduction de gaz et à l'indépendance énergétique. Liberté est laissée aux états pour l'inclure dans leur projet. Une proportion de 10% de biocarburant doit composer le carburant des moteurs. Mais il reste beaucoup à faire pour adapter dans chaque état les décisions à prendre en vue de la réalisation de ces accords. Il faut penser cependant que nécessité faisant loi, vu la conscience prise maintenant de la dégradation des équilibres climatiques, les accords seront trouvés.


Agir pour la planète

L'éolienne ne peut pas répondre à la demande d'énergie électrique.


La dégradation va plus vite que nos faibles actions de modération.
A la vérité on ne peut espérer aucun retour en arrière et nous ne pouvons pas corriger les dégradations que nous avons déjà commises et qui ont déjà marqué irrémédiablement la nature. Les pays les plus riches utilisent leusr pouvoirs, non pas pour orienter les moyens et les intelligences dans le sens de la modération, mais toujours pour plus de profits.
Il le font par égoisme, par cupidité ou parce qu'ils pensent qu'ils auront les moyens de s'en sortir. Or riches ou pauvres, nous sommes dans le même navire et sans un changement radical de nos comportements, nous allons plus vite à la même catastrophe.